Résistance Fougerollaise

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Diaporama

Présentation de la Commune

La Commune de FOUGEROLLES DU PLESSIS compte aujourd'hui 1353 habitants (au 1er janvier 2014) et sa superficie est de 3280 hectares.                                                                                                                            

FOUGEROLLES DUPLESSIS, commune du canton de Landivy, est au confins de trois régions, Pays de la Loire, Bretagne, et Basse-Normandie. Elle se situe à quelques kilomètres de l'Ille-et-Vilaine, la Manche et l'Orne.                                                                                                                                                                                          La commune de FOUGEROLLES DU PLESSIS, d'après l'étymologie du mot Fougerolles, doit tirer son nom de la plante, la fougère, qui selon un historien était désignée, du temps des Romains et tant que la langue latine fut celle de notre pays, sous le nom de Fulgerium ou Fulgerix. D'après le même historien qui donne à Fougères et à Fougerolles la même étymologie, ce dernier nom serait un diminutif du premier. Quant au nom "plessis", il proviendrait du nom "plessi" qui est un clos entouré de plesses, ces dernières étant des haies de branchages entrelacés. D'autres sources précisent que les plessis sont des petites tours.            

C'est par décret du 11 septembre 1897, signé par le Président de ma République, Félix Faure, que notre commune porte le nom de FOUGEROLLES DU PLESSIS.


Le BLASON :            "D'or au lion de gueules au chef d'azur chargé de 3 parachutes d'argent"


Ornements extérieurs : l'écu timbré de la couronne murale à 3 tours est soutenu de 2 rameaux de fougères d'or (pour rappeler le nom de Fougerolles) retenant en pointe la croix de guerre de 1939-1945.

Ces armes symboliques modernes résument par leurs motifs l'histoire de Fougerolles avant 1789 et son héroïque résistance sous l'occupation.

Avant la Révolution, Fougerolles dépendait pour les 3/4 des seigneurs de Goué du Marchais dont les armes étaient "d'or au lion de gueules".

Les 3 parachutes d'argent sur un fond "couleur du ciel", soutenant l'étoile -symbole des armées Anglo-Américaines, libératrices- évoquent à la fois le dévouement patriotique et les faits de résistance de ses habitants, qui, notamment en 1944, participèrent aux parachutages effectués sur le territoire de Fougerolles du Plessis, la réception à la même époque de l'Officier Anglais de renseignements J.B. HAYES, dit "Eric" et le courage héroïque de plusieurs de ses enfants fusillés par l'occupant.

Pour ces faits, Fougerolles du Plessis a reçu le 21 Février 1950 la Croix de Guerre, étoile de bronze avec cette citation "Commune de la Mayenne, point de réunion d'organisations de résistance qui, de mai 1943 à août 1944, ont harcelé sans cesse l'occupant et participé à la réception de plusieurs parachutages. En dépit de sanglantes représailles, n'a jamais cessé de manifester son activité dans la lutte clandestine".

L'église paroissiale actuelle dédiée à l'Immaculée Conception, remplace au XIXe siècle un bâtiment plus exigu. L'intérêt majeur provient du réemploi de matériaux provenant de l'abbaye cistercienne de Savigny, créée en 1112. On trouve notamment deux superbes pilier monolithes à base taillée en pointe de diamant, placés en bordure du choeur et deux rangées de cinq arcs à piliers de granit, séparant la nef des bas-côtés.

La chapelle de Courbefosse : modeste chapelle signalée dès le XIIe siècle, mais probablement plus ancienne. A l'intérieur, une statue de Notre-Dame de Coubefosse, en pierre polychrome couronnée, portant au doigt un anneau et aux pieds des chaussures en pointe, tenant sur son bras l'Enfant Jésus.

La chapelle St Joseph

La chapelle de la Bigottière : chapelle édifiée en 1639 sous le vocable bien parisien de Sainte Geneviève. Le bâtiment, de structure simple, présente, outre l'inscription indiquant son édification, un retable de bois peint portant un tableau figurant une scène de la vie du Christ et deux grandes statues en bois (sacrifice d'Abraham et Saint-Siméon).

Le chateau de Goué : Aux confins de trois provinces, le Maine, la Normandie et la Bretagne, situé à la sortie de Fougerolles-du-Plessis, le château de Goué est une belle et imposante demeure perchée sur un promontoire dominant bois et étangs. Reconstruit aux XVIe et XVIIe siècles sur un château plus ancien bâti au début du XIVe, la sobriétéde son architecture granitique s'apparente aux manoirs bretons. Vous pourrez admirer son monumental escalier en granit à balustres tournées en bois et visiter ses pièces de réception aux magnifiques boiserie et plafonds peints (M.H.)... Le chateau est ouvert aux visites (pour plus d'informations : tél/fax : 02.43.05.94.86  e-mail : chateaudegoue@wanadoo.fr).                                                    Site : www.chateau-de-goue.com      

Maison de retraite : Un parchemin, daté de1710, enregistré au Parement en 1712, est une confirmation par le roi Louis XIV à Versailles d'une donation faite en 1709, selon contrat devant notaire par Marie-Elisabeth Dubourg, fille d'un bourgeois de Paris, en vue du "soulagement des pauvres" et de "l'instruction convenable" des jeunes filles du bourg de Fougerolles. Ce document est accompagné de deux sceaux figurant les attributs de la royauté : couronne, fleurs de lys, effigie du roi tenant la main de justice et le sceptre...Il porte la signature du roi "Louis", celle de Louvois et celles qui attestent les divers enregistrements (cours des aides, Parlement...).Il témoigne de la prise de conscience des questions sociales au début du XVIIIe siècle, sous la monarchie absolue. Une chapelle fut construite en 1722, complétée en 1769. Elle conserve un retable orné de décors dorés, avec, au centre, le remarquable tableau figurant la Visitation de Marie à Elisabeth : la chapelle est dédiée à la Visitation. Par la majesté des personnages, par la profondeur, la beauté, l'équilibre du paysage, par la quiétude et la délicatesse qui émanent de la scène, le tableau évoque les représentations picturales à la manière de Poussin.

Marin-Marie : pseudonyme de Marin Marie Paul Emmanuel Durand Couppel de Saint-Front, né le 10 décembre 1901 à Fougerolles-du-Plessis (Mayenne) et mort le 11 juin 1987 à Saint-Hilaire-du-Harcouët (Manche) est un écrivain et peintre de marine français.                                                                                              Son pseudonyme vient de Marin (Marin de Saint-Front), son prénom, et de Marie, son second prénom et celui de sa mère, décédée en 1913 alors qu'il n'a que 12 ans. Marin-Marie est né en Mayenne, à Fougerolles-du-Plessis, dans une famille bourgeoise (manoir de Clairefontaine). Il est influencé dès l'enfance par une mère artiste, élève d'Henri Harpignies, et par la découverte des îles Chausey où son père, passionné de navigation, l'initie dès son plus jeune âge à la mer. Il défendit toute sa vie le statut territorial de l'île de Chausey et les droits de ses pêcheurs. Son père pousse trois de ses quatre fils à se lancer dans la marine. Il partageait sa vie entre Chausey et Saint-Hilaire-du-Harcouët où il résidait.